François de Bailliencourt

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François de Bailliencourt
Fonctions
Évêque de Bruges
à partir du
Évêque diocésain
Diocèse de Bruges
à partir du
Robert de Haynin (d)
Recteur
Ancienne université de Louvain
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
BrugesVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Autres informations
Consécrateurs
Alphonse de Berghes, Ambroise Capello (en), Eugeen Albert d'Allamont (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

François de Bailliencourt, orthographié parfois Baillencourt, (Nivelles, - Bruges, ) a été le onzième évêque de Bruges.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il effectue ses études à Louvain, où il obtient son diplôme de maître ès arts en 1629. Il est professeur à la faculté de droit de Louvain pendant 13 ans et est président du collège Winckelius. En 1635 il est ordonné prêtre à Namur.

En 1646, il obtient également un double doctorat en droit, puis il devient recteur de l'université. Dans les années qui suivent, et pour la dernière fois en 1656, il est trois fois réélu président.

Il est ensuite chanoine de Saint Theobald à Thuin, de Saint-Pierre à Louvain et Saint-Hermès à Renaix. À partir de 1656, il siège comme maître des requêtes au Grand Conseil de Malines. Là, il est remarqué par l'archevêque Andreas Creusen qui le nomme vicaire général de l'archidiocèse.

Évêque de Bruges[modifier | modifier le code]

En , François de Bailliencourt est nommé évêque de Bruges, nomination confirmée le . Il est ordonné évêque le , puis part pour Bruges, pour y prendre possession de son siège. Il a pris comme devise épiscopale "Fulciat".

Pendant les premières années de son épiscopat il tourne ses efforts vers la visite de chacune de ses paroisses. Il rend également visite à des monastères et des abbayes. Comme souvent pour ses prédécesseurs, son autorité a été contestée par le chapitre des chanoines de la cathédrale. Le Grand Conseil de Malines est intervenu en sa faveur pour confirmer son rôle de président du chapitre.

En 1677, voyant ses forces le quitter, il écrit à plusieurs reprises un testament dans lequel il lègue une grande partie de ses biens aux pauvres. Le , il reçoit les derniers sacrements et nomme son vicaire pour le remplacer pendant sa maladie. Il décèdera deux jours plus tard.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Baron de SAINT-GENOIS, François de Baillencourt, dans: Biographie nationale de Belgique, Tome I, 1866, col. 638-639.
  • Katrien BERGE, François de Baillencourt, dans: M. CLOET (red), Het bisdom Brugge, Brugge, 1985.

Liens externes[modifier | modifier le code]